La nature au bord du grand lac

Le cours de photographie nature est arrivé à son terme.
C'était bien!
J'y ai appris beaucoup de choses. Des techniques photo évidemment, mais aussi des connaissances naturalistes.
Le prof, un gars passionné, a transmis son savoir avec cœur et gentillesse. Il a dû être patient aussi! (neuf personnes inscrites à son cours, un groupe très hétérogène, ça mériterait un ou deux billets ! ;-))
Samedi dernier, il a accompagné ceux qui le souhaitaient pour d'une sortie supplémentaire de travaux pratiques. Le rendez-vous a été fixé à 7h du matin aux portes de la la réserve naturelle du Fanel, au bord du grand lac.
Magnifique!
J'en ai rapporté des dizaines de clichés, en voici quelques uns.

 

Habitat groupé pour cormorans

Ils pullulent dans le coin!

paradis pour oiseaux d'eau

Rousserolle toute mignonne mais floue!

Heu... un goéland je crois!

L'envol des cygnes, quelle énergie ça demande!

Au loin, un couple de chevreuils joue dans les hautes herbes

un couple de libellules

photographe amateur à l'affut d'un bon cliché

libellule bleue ou caloptéryx

sterne en plongée

encore une sterne

pas très net parce que trop loin, cette beauté plutôt rare sur le lac, le crabier chevelu (à la lunette, on voyait très bien sa 'chevelure' de plumes, trop chou!)

On a eu la chance de voir beaucoup d'autres sortes d'oiseaux encore - martins pêcheurs, chardonnerets, bergeronnettes, blongios nain, oies cendrées, nettes rousses, canards colverts, poules d'eau, hérons cendrés, rossignols, etc. - mais tous n'ont pas pu être photographiés, ou alors trop mal!
Un castor aussi, qui nageait dans le canal.

Et comme je n'ai pas pu passer à côté des fleurs sans m'émerveiller, je t'en mets aussi quelques unes.
;-)

Voilà, après plusieurs heures de marche et d'observation, il est temps pour le groupe ravi de la matinée  d'aller prendre un petit apéro avant de rentrer!

Sur la route

 

C'est bientôt les vacances, on va pouvoir repartir sur les routes avec le Nini.
Souvent, tout est organisé à la dernière minute. En général, on sait au moins où on va passer la prochaine nuit. Pour le reste, on se laisse porter par les envies et les opportunités du moment.
Les trois quarts du temps, c'est lui qui est au volant. Moi je blablate à ses côtés, je commente le paysage, je colle l'appareil photo au pare-brise pour photographier la route...

Comme ici, sur les jolis chemins de Madère fleuris d'agapanthes!

 

 

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'Le voyage pour moi, ce n'est pas arriver, c'est partir. C'est l'imprévu de la prochaine escale. C'est le désir jamais comblé de connaître sans cesse autre chose, c'est demain, éternellement demain.'

Roland Dorgelès (source: Pascale Tournier - La Vie n°3974) Mirovinben

 

Les questions de Dr CaSo

 

Cette semaine encore, quelques questions de Dr CaSo .
Merci à elle!

 

Qu’est-ce que vous avez vu ou entendu ou dit ou fait de rigolo cette semaine?

J'ai joué aux cartes avec le Nini.
Quand il mange à la maison à midi et qu'il n'est pas trop pressé de retourner à son poste de travail, on fait une partie de Pablo (qui s'appelle aussi Tamalou, ou Gabo, et qui a autant de règles différentes que de personnes qui y jouent on dirait...). C'est un jeu qui demande de la mémoire et des réflexes. Et comme parfois on n'a ni l'un ni l'autre, ça nous fait rire!

 

De quand date votre dernier voyage? C’était pour où? Et quand sera le prochain?

Le dernier voyage, c'était en octobre dernier. On a traversé la France en voiture d'est en ouest avec un couple d'amis pour passer une semaine au cap Ferret.
Un excellent souvenir!
Le prochain? Rien n'est encore décidé et donc encore moins organisé.
Peut-être la Normandie pendant les vacances d'été, en voiture aussi.
A voir...

 

Quelle.s qualité.s aimeriez-vous posséder ou réussir à développer un peu/beaucoup plus?

J'aimerais avoir le don des langues.
Si le coup de l'esprit saint pouvait marcher encore, ça m'arrangerait bien!
Parce que l'apprentissage des langues a toujours été ardu pour moi.
Mais parler espagnol avec mon beau-fils, j'aimerais bien. Et regarder mes séries en vo (ça je le fais de toute façon) mais sans les sous-titres, ça me plairait aussi!

 

Comment aimeriez-vous pouvoir fêter votre prochain anniversaire?

Aller au restaurant avec le Nini, faire une balade avec les copines, organiser un apéro avec des amis, réunir la smala pour un repas?
Il y aura sans doute un peu de tout ça. Fêter mon anniversaire, je m'en fiche un peu. Mais comme c'est un bon prétexte pour toutes ces activités sympatoches, je veux bien!

 

Si un.e de vos proches vous appelait par surprise aujourd’hui, qu’aimeriez-vous qu’il ou elle vous apprenne?

Tant que ce n'est pas une mauvaise nouvelle, ils peuvent bien me raconter ce qu'il leur fait plaisir! Je n'ai pas d'attentes particulières.

***

 

Et rien à voir avec les questions de Dr CaSo mais ce joli héron est venu se poser dans le champ devant ma maison. Avant, je n'aurais même pas essayé de le photographier : trop difficile, trop loin, etc. Mais grâce au cours de photo, j'essaie.
Et je kiffe quand de temps en temps j'obtiens un résultat !

:-)

Petits visiteurs du soir

 

J'ai tout d'abord entendu, puis aperçu monsieur dans le  peuplier tremble.

Puis madame est venue se poser sur le pin de la terrasse, à quelques mètres à peine de moi.

Enfin, les deux se sont retrouvés, égayant la fin du repas de leur doux gazouillis.
Pas trop farouches, ils ont gentiment pris la pose et se sont laissés photographier.

Comme ça, après coup, j'ai pu faire quelques recherches et découvrir que j'avais eu la visite d'un couple de linottes mélodieuses !

Petit projet

 

Un tout petit projet cette semaine, pour Poppy qui grandit et qui a besoin de petits pantalons légers.
La miss file comme le vent, mais toujours à quatre pattes. Elle apprécie donc d'avoir des vêtements qui lui couvrent les genoux!

 

Parfaits pour aller avec le duo de t-shirts trouvé au fond d'un bac d'articles soldés dans mon supermarché!
(ne regarde pas les finitions de trop près Agdel! 😅)

 

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Petits ou grands projets

 

 

Quelques fleurs

 

Quoi, encore des fleurs?
Mais oui, c'est Adrienne qui me l'a demandé.
Je ne saurais le lui refuser!

Voici donc quelques sauvageonnes des forêts et des prés, mes préférées! 

 

 

La nuit des musées 3

 

Lors de la nuit des musées de samedi dernier, notre deuxième visite a été pour l'observatoire chronométrique de Neuchâtel.
Pendant des dizaines d'années, il a été le garant du temps helvétique.
Chaque midi, son bip horaire radiodiffusé a servi à mettre à l'heure les montres et les pendules de générations d'Helvètes !
Il y a une quinzaine d'années, ces fonctions lui ont été retirées car reprises par d'autres institutions du canton. Il a donc cessé ses activités et a dû fermer ses portes.
Mais un groupe de passionnés continuent de protéger et de faire vivre l'endroit, proposant au public des journées ou soirées d'observation du ciel.

C'était pour ma part la première fois que j'y mettais les pieds.
Et je n'ai pas du tout été déçue de la visite!

Le lieu, au cœur de la ville, est beau.
Les bâtiments racontent l'histoire riche de ce grand lieu de la science du temps passé.
Et les passionnés qui maintiennent vivant tout cet héritage sont ... passionnants!
;-)

 La belle coupole en bois était ouverte, permettant à la lunette de braquer son regard vers la lune qui était magnifique ce soir-là.

 

Et dans les sous-sols, un imposant sismographe du début du 20ème siècle permettait d'enregistrer tous les mouvements et vibrations du sol neuchâtelois.

La nuit des musées 2

 

Parmi les plus belles pièces du Musée d'art et d'histoire de Neuchâtel, il y a les automates Jaquet-Droz.
Ces trois mécanismes incroyables ont été conçus et réalisés par des horlogers d'exception au 18ème siècle.
Des merveilles!
De précision, d'inventivité, de savoir-faire.
Au départ, ces androïdes étaient destinés à amuser les cours européennes et à y faire connaître le génie horloger suisse. Ils sont considérés comme les ancêtres des robots modernes.

 

Le dessinateur effectue 4 dessins différents d'une remarquable précision et, à intervalles réguliers, souffle sur son travail pour éliminer les éclats de mine de crayon!

La musicienne joue véritablement sur un petit orgue, en appuyant sur les touches, cinq motifs musicaux différents.
Elle suit la partition des yeux, respire, bouge le torse, et fait une révérence à la fin de sa prestation.

L'écrivain est le plus complexe des trois.
Il dispose de 40 caractères d'écriture programmables.
Il écrit avec une plume d'oie qu'il trempe dans l'encre, en tournant la tête pour accompagner le mouvement, et ses yeux suivent le texte qu'il est en train d'écrire.



 

Si le sujet te passionne, tu peux en voir plus ICI !

Les questions de Dr CaSo

Cette semaine encore, voici mes réponses aux questions de Dr CaSo. Merci à elle pour ces nouvelles propositions d'écriture!

 

Avez-vous plutôt confiance en vous ou pas?

Dans beaucoup de situations, non, pas du tout, surtout s'il faut s'affirmer vis à vis de quelqu'un d'autre. Seule à gérer mes petites affaires, dans ma classe ou avec les enfants en général, en solitaire par monts et par vaux sur les sentiers, ça va !!!

 

Qu’y a-t-il dans vos poches?

Dans les poches de mes jeans, pas grand chose. Parfois des trucs et des bidules que je ramasse avant de pouvoir les jeter ou les ranger à leur place. J'essaie surtout de ne pas y oublier de mouchoirs en papier qui vont finir décomposés dans le lave-linge! (quand ça arrive, qu'est-ce que ça m'éneeeerve!)

Dans mes poches de vestes et manteaux, souvent un ou deux mouchoirs, une paire de gants 'au cas où'.

Mais ce que je mets le plus souvent dans mes poches, ce sont mes mains.  

Pour tout le reste, j'ai toujours avec moi mon sac qui est une annexe de ma maison!!!

Qu’est-ce que quelqu’un vous a dit un jour qui a changé le cours de votre vie?

Un jour, je n'avais pas encore 16 ans, un gars m'a dit qu'il m'aimait. Un raz-de-marée émotionnel pour moi! Et le plus fou c'est qu'il me le dit encore...

Est-ce que vous vous réveillez plutôt tôt le matin (par devoir ou par habitude ou par énergie) ou est-ce que vous préférez/pouvez dormir jusqu’à un peu plus tard? (et qu’est-ce que vous considérez “tôt” et “un peu plus tard”?)

En général, je me réveille spontanément autour de 6h du matin. Quand je travaille, je mets mon réveil par sécurité à 6h45 mais souvent je l'éteins avant qu'il n'ait eu le temps de sonner.

J'aimerais bien pouvoir dormir plus longtemps, surtout quand mes heures de coucher sont tardives (autour de minuit, autant dire la plupart du temps!), mais je ne sais plus faire ça!

 

Avez-vous souvent fait l’école buissonnière?

Souvent, non, mais ça m'est arrivé.

Au collège, j'étais tellement terrorisée par mon prof d'allemand qu'il m'est arrivé de m'enfuir avant un cours ou de prétexter une maladie de peur d'être interrogée!

Un peu plus tard, par bravade, on allait parfois au café avec des copains alors qu'on aurait dû être en cours. C'était excitant et ça fichait un peu la trouille!
Plus tard, pendant ma formation d'enseignante, non. Je préférais y aller plutôt que de devoir tout rattraper!

La nuit des musées

 

Samedi dernier, dans ma ville comme dans beaucoup d'autres, c'était la nuit des musées.

Pour l'occasion, de nombreuses visites et animations ont été organisées un peu partout dans le canton.

Cette année, avec le Nini, nous en avons choisi deux.

 

Nous avons commencé par le musée d'art et d'histoire dont nous n'avions pas encore vu la nouvelle exposition permanente.

Intitulée 'Mouvements', elle met en évidence l'importance de la mobilité des personnes, des biens, des marchandises, des idées, qui ont fait de la ville ce qu'elle est aujourd'hui.

 

 

Elle pose la question des grandes fortunes des siècles passés, généralement acquises grâce à des entreprises coloniales reposant sur l'esclavage.

 

La photo n'est pas très bonne. 

On peut y voir l’œuvre d'une artiste, Tanja Boukal :

les cicatrices sur le dos nu d'un esclave noir, brodées de fils dorés, sont reproduites sur les tissus qui faisaient la renommée de la ville à une époque et qui ont servi de monnaie d'échange dans la traite négrière.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'expo interroge aussi le mouvement migratoire. 

Quelles sont les profils, les motivations des personnes migrantes, à quelles difficultés sont-elles confrontées?

Sur toute une paroi de cette section, on peut voir des annonces parues dans le journal local dans les années 1960. Toutes ont en commun l'exclusion des milliers d'immigrés venus du sud de l'Europe pour travailler aux grands chantiers du pays.

Voir cette réalité, ces mots imprimés noir sur blanc, m'a beaucoup choquée.

Je ne savais pas que ce rejet avait existé d'une manière aussi ouverte.

Par contre je me souviens très bien que dans les années 1970, je partageais les bancs de l'école primaire avec les enfants de ces immigrés italiens et espagnols. Ils étaient encore un peu mis de côté par les autres enfants. Mais comme je l'étais aussi, les petites Maria, Lucia, Filomena étaient mes copines.

 

 

Heureusement le mouvement, la migration, les courants de pensée, le beau savoir-faire neuchâtelois, ne possèdent pas que ces côtés sombres. Et bien évidemment l'exposition le met également en évidence.

Peut-être vous en parlerai-je aussi prochainement...