samedi 29 février 2020

A la neige


Une seule petite semaine de vacances et la voilà déjà terminée.
On en a profité pour emmener les deux grands à la neige, dans les alpes.


On a choisi les deux plus mauvais jours de la semaine, question météo.
Il a beaucoup neigé, le vent a soufflé en tempête.



Et comme nous étions invités, j'avais espéré que mes deux zozos sauraient se montrer sages comme ils savent le faire souvent mais nada.  Agitation, bruit et disputes ont animé les moments passés au chalet de nos hôtes.


Mais à part ça, c'était chouette!
La montagne était magnifique, recouverte d'une belle neige poudreuse.
Et les deux petits ont pu skier.
Pour Tilulu, cela lui a permis de reprendre contact avec le matériel et de retrouver les automatismes du ski. C'est ce qu'on souhaitait, en prévision de sa classe de neige de la semaine prochaine.
Quant à Titou, il a fait ses débuts sur les lattes et il était très motivé. Maintenant il tient sur ses skis, et sait à peu près tourner et freiner. Un bon début!

mardi 25 février 2020

Je me souviens ... le champ de marguerites



J'ai 5 ans, presque 6.
Chaque jour, je parcours à pied le bon kilomètre qui sépare la maison familiale de la petite école du village. C'est long, pour mes jambes d'enfant, et plus long encore quand je me laisse distraire par tout ce qu'on peut trouver sur le chemin. Avec ma copine Chantal, nous rentrons souvent ensemble.
Les fontaines sont idéales pour faire des expériences de flottaison.
Et à la boulangerie, pour 5 ou 10 centimes, on peut avoir une sucrerie. Mais pas la peine d'essayer avec les pièces de la petite épicerie-jouet, ça ne marche pas, on a fait le test!
Un jour de printemps, alors que nous retournons chez nous pour le repas de midi, nous sommes irrésistiblement attirées par un accueillant petit coin de prairie sur le bord de la route.  Nous nous y asseyons avec délice, juste un moment. La douceur du soleil nous réchauffe agréablement. L'herbe y est verte, tendre, et parsemée de marguerites. Mon amie m'apprend comment les jolies fleurs servent à savoir qui nous aime un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, ou pas du tout. On peut en faire de beaux bouquets aussi, nos mamans seront sûrement contentes.
Mais voilà le grand frère de Chantal qui arrive. Il vocifère et nous bouscule, l'heure du repas est déjà dépassée. Vite, le jeu est oublié, il faut se dépêcher, et courir jusqu'à la maison. La mienne est encore loin, tout au bout du village. Enfin rentrée au bercail, je me fais disputer, tout le monde s'est inquiété. Et puis le gilet rouge que je portais en partant le matin a disparu. Ma maman le retrouvera quelques jours plus tard. Il attendait sagement au milieu des marguerites. Encore une fois je me fais gronder, la jolie prairie était un jardin privé dans lequel nous n'aurions pas dû pénétrer.
Mais 50 ans plus tard, ce dont je me souviens surtout, ce ne sont pas des gronderies, mais de la douceur d'une journée de printemps et d'une parenthèse enchantée au milieu des marguerites.





En réponse à la proposition de Cara mia :

Vous aussi, racontez-moi un souvenir d'enfance, en commentaire ou sur votre blog, avec un lien vers celui-ci. Je poste chaque mardi (ou presque) un nouveau petit souvenir d'enfance, amusant, beau ou triste.

lundi 24 février 2020

Titou grandit



Mais où est Titou ? Que fait-il, on ne l'entend plus ?
C'est la question que l'on se pose de plus en plus souvent quand notre mini tornade vient à la maison.
Alors on va jeter un œil, histoire de se rassurer...


Notre tout petit de 5 ans devient grand.
Il lit ! Et il adore ça.
Il a appris quasiment seul, en posant parfois quelques questions pour comprendre un mot ou un groupe de lettres qui l'intriguait.
Actuellement, il découvre avec délice et dépoussière la collection de bandes dessinées de la maison.

dimanche 23 février 2020

La vie en jaune





Aaah, voici une couleur que nous avons toujours plaisir à retrouver, mes deux pieds et moi!
Les panneaux jaunes, typiquement suisses, permettent de randonner dans tout le pays sans crainte de s'égarer.
Certains, comme ceux de la photo, indiquent juste la direction à prendre. D'autres donnent des informations sur les localités et centres d'intérêt à atteindre, les distances et temps de parcours, ou l'altitude des lieux.
Le réseau de chemins pédestres suisses est de 65 000 km (une fois et demie le tour de la terre!), pour des randonnées de plaine, de montagne, ou alpines.
Parcourir la totalité du réseau balisé, c'est le défi que s'est fixé un homme de ma région.

Un douce folie qui me fait rêver et qu'on peut suivre ICI.


semaine 8
Couleur : le jaune




samedi 22 février 2020

Jeudi



Au départ de la maison, c'est le printemps.
Les fleurs et les abeilles sont de sortie.



Mais notre groupe de jeudistes n'est pas lassé de l'hiver, bien au contraire.
Alors nous sommes allées le chercher tout au sommet.
Une belle grimpette, 700 mètres de dénivelé positif.


Là-haut, de la neige, mais pas énormément.
Nous n'avons même pas eu besoin de chausser les raquettes.



Du soleil et du ciel bleu, avec un vent glacial qui oblige à remettre vestes, bonnets et capuchons.


Des copines,
la nature, le grand air, la beauté du monde,
un sommet enneigé,
un bel effort qui réchauffe et décrasse,
un jeudi comme je les aime !



jeudi 20 février 2020

Tilulu apprend à nager


- Mamie ange, j'ai un problème, je ne sais plus nager! En tout cas, quand je vais à la piscine avec l'école, ça ne va pas du tout, je n'y arrive pas!
C'est ce que me confie Tilulu, ce mercredi, alors que nous mangeons en tête à tête.
Il faut dire que l'ainé de mes petits-fils et la natation, c'est toute une histoire...

Depuis petit, sans être totalement fan, il se baigne volontiers, pour autant que l'eau ne soit pas trop froide. Mais avec bouée et brassards de natation, sinon il a peur. Et avec lui, les émotions ne sont jamais en demi-teinte. Ce n'est pas une petite crainte qu'il éprouve, mais une bonne grosse angoisse.
Les séances de piscine scolaires lui font très peur car il grandit et les exigences des enseignants aussi.
Il faut abandonner les bouées pour se mettre à l'eau. Tilulu le vit très mal, il est sûr qu'il ne survivra pas, qu'il va se noyer.
Alors avec Papapic, on essaie d'aider en emmenant les petits gars de temps en temps à la piscine. A force de patience, on parvient à lui enlever ses flotteurs pour de petits moments. Et puis petit à petit. on arrive même à lui faire faire quelques exercices de flottaison avec plus ou moins de succès. Le pauvre Papapic se fait accuser un jour de l'avoir laisser couler, presque laisser se noyer! (alors qu'en réalité il ne s'est rien passé, le petit a paniqué sans raison).
Tous deux ont du mal à s'en remettre!
Avec moi, ça va un peu mieux. Il accepte progressivement de faire quelques brasses rapides, sur un ou deux mètres, jusque dans mes bras grands ouverts auxquels il s'accroche comme à une bouée de sauvetage. Depuis quelques semaines, les progrès sont de plus en plus notables. Il compte les brasses, de deux ou trois, il passe à cinq, puis à dix, quinze, presque vingt!
Le jour où il réussit cet exploit, sa fierté est énorme. Il a de plus en plus confiance en lui et me dit qu'il n'aura plus peur des séances de piscine avec sa classe.
Ouf, je suis soulagée ... jusqu'à la confidence d'hier !

- T'inquiète pas, on va s'entrainer. Je sais que tu peux y arriver!
Comme c'est mercredi, que nous avons toute l'après-midi devant nous, je lui propose d'aller à la piscine reprendre l'entrainement. Il veut bien, mais pas à celle de la ville, trop froide, mais au centre aquatique qu'il adore parce que l'eau y est très chaude et les différents bassins très ludiques.
C'est à 40 kilomètres de la maison, mais banco, on y va!
On y a passé un très très agréable moment. Après un petit quart d'heure, il a retiré les brassards et n'a plus arrêté de barboter, nager, jouer pendant les deux heures qui ont suivi. Même la tasse bue dans le courant artificiel ne l'a pas déstabilisé.
Je crois qu'on tient le bon bout, mais va savoir avec lui!
Je me réjouis qu'il me raconte son prochain rendez-vous piscine avec l'école...




lundi 17 février 2020

Déjà le printemps ?


Aujourd'hui il pleut, mais la fin de semaine a été douce, quasi printanière.
Tellement douce que Camila a proposé un pique-nique et que toute la famille a suivi en applaudissant des deux mains.
C'était vraiment chouette de passer la journée au grand air.
Les enfants étaient ravis, les adultes aussi.
Dans le sous-bois, les premières fleurs sortaient déjà.
C'est beau, toujours émouvant, mais je pense que c'est la première fois que j'en vois si tôt dans la saison. 
Vous avez dit réchauffement climatique ?





dimanche 16 février 2020

Trio



Ils occupent mes mardis, mercredis et vendredis,
ils me touchent, m'émeuvent, me font déborder le cœur d'un amour inconditionnel,
amènent des tourbillons de vie dans la maison,
me fatiguent et parfois me font devenir chèvre,
et bien-sûr, à chaque fois,
ils me font sourire ou rire aux éclats!
Aujourd'hui, ils étaient là tous les trois pour le premier pique-nique de famille de l'année.
Et, fait exceptionnel, j'ai réussi à les avoir tous les trois sur une même photo!





semaine7
Ce qui me fait rire ou sourire

vendredi 14 février 2020

(mauvaise) humeur





Cette affichette sur une porte chez ma fille m'amuse chaque fois que je la lis.
C'est le parti que je choisis la plupart du temps, faire contre mauvaise fortune bon cœur.
Et d'autres jours, sans aller jusqu'à tuer tout le monde, je distribuerais bien quelques baffes...


lundi 10 février 2020

Tempête



La tempête Ciara passe au dessus de nos têtes, comme dans tout le nord de l'Europe. Elle change de nom en passant la barrière de rösti. De l'autre côté, c'est Sabine, comme en Allemagne.
Quel que soit son nom, elle s'agite et fait du bruit.
Tellement que la nuit dernière, j'ai tenté les bouchons d'oreilles.
Ben c'était pire!
Je n'entendais presque plus le vent mais par contre tous les autres bruits de mon corps étaient insupportables. Je devrais le savoir, à chaque fois c'est pareil. J'ai préféré écouter Ciara rugir sur le toit.

Dans l'après-midi, j'ai saisi l'opportunité d'une accalmie pour aller faire un tour à la bibliothèque.
Ça décoiffait encore pas mal!


Je n'avais pas très bien choisi ma journée pour porter une robe.
Pas facile de garder un semblant de dignité quand ton vêtement n'a qu'un but : remonter le plus haut possible


J'en ai profité pour aller voir le petit lac.


 Le bal des oiseaux était grandiose !




Je m'amuse de tout ça mais je pense aussi à toutes les personnes pour qui ces phénomènes météorologiques extrêmes sont bien plus dramatiques.

Cette nuit, la tempête devrait reprendre un peu de vigueur pour finalement céder dans la journée de demain.
Jusqu'à la prochaine.


dimanche 9 février 2020

Trois en une



Samedi, c'était journée ski de fond avec trois copines jeudistes.
Une journée à la place des trois prévues initialement. La faute à la météo qui n'a pas recouvert de neige le haut plateau où nous avions réservé les deux nuits d'hôtel.
Il a fallu aller plus loin, plus haut, moins longtemps.
Mais la journée en valait la peine.
On a trouvé une petite couche de neige juste suffisante, des pistes tracées (avec ici et là quelques taupinières à éviter), et du soleil.
Aujourd'hui, des muscles insoupçonnés en temps normal se rappellent à moi mais c'est un moindre mal!







Bizarre



Bizarre, vous avez dit bizarre?
C'est le thème proposé par Anne, pour le projet photo de Virginie.
Un défi qui m'a donné du fil à retordre.
Non pas qu'il n'y ait pas de bizarreries autour de moi, mais sans doute que je ne pense pas forcément à les photographier.
Alors je suis allée à la pêche dans les archives et j'en ai ressorti ceci :


Lors de notre escapade canadienne, l'été dernier, nous sommes entrés dans un grand centre commercial de la ville de Québec. A l'intérieur, du gigantisme à l'américaine : un véritable parc d'attraction avec manèges, grande roue, montagnes russes, etc. Et autour, un anneau de vraie glace pour faire du patin.
Dans un pays qui connaît 6 mois d'hiver par année, et alors qu'à l'extérieur l'été atteignait des températures de plus de 30°, j'ai trouvé ça pour le moins...  bizarre!

semaine 6
Thème choisi par Anne : Bizarre, vous avez dit bizarre?

mardi 4 février 2020

Comme un mercredi








Depuis 2 ou 3 semaines, lorsque je vais chercher les petits à l'école le mercredi en fin de matinée, je passe à côté de ce buisson fleuri. Viburnum farreri, ou viorne parfumée, m'a appris l'appli du portable. Et sa floraison au cœur de l'hiver n'a rien d'anormal, sache-le! La semaine dernière, j'ai eu le temps de le photographier. Un des petits bonheurs du mercredi.
Mais un autre bonheur, c'est de retrouver les enfants.
Depuis quelques temps, Tilulu essaie de me surprendre en arrivant derrière mon dos sans que je le voie. Son sourire heureux quand il y parvient vaut bien une cécité passagère de la grand-mère...
Une fois sur deux, après le bisou, je dois le renvoyer à l'intérieur de l'école à la recherche de son cartable, de son bonnet, etc.   'soupir'
Puis avec un peu de patience, Titou finit par arriver lui aussi. Comment fait cet enfant pour être toujours dans les derniers à sortir de l'école? Pour lui, chaque mercredi matin, la classe se passe en forêt, par tous les temps. C'est vraiment chouette, il adore! Je récupère donc un petit garçon généralement content, crotté jusqu'aux oreilles, les poches et les mains pleines de cailloux, de pommes de pin, de bâtons qu'il faut impérativement rapporter à la maison.
Ce petit monde embarqué, nous pouvons rentrer à la maison pour le repas.
Dans la voiture, ça discute, ça raconte, ça rigole, ça se chamaille...
Autour de la table du repas, ça discute, ça raconte, ça rigole, ça se chamaille...
Après avoir mangé, on prend un moment pour faire les devoirs du grand.
En soit, remplir une fiche de math ou de français ne lui pose pas de problème, il a largement les compétences requises. Faut juste qu'il s'y mette, sans penser à trente six autres choses en même temps! Et puis la grand-mère veille au grain. Pas question d'écrire n'importe comment, même s'il paraît que 'la maîtresse, elle s'en fiche si c'est bien ou mal écrit!'.
Les obligations réglées, on peut jouer, lire des histoires, sortir les jeux de société, ou partir en balade.
Et pour ma part, arbitrer, ou aider à résoudre, les inévitables conflits entre frangins.
Ça, c'est le côté usant du métier!
Sur les coups de 6 heures, je rassemble enfants, sacs, jouets, bonnets, cailloux, bâtons et hop, je ramène le tout à la maison.











dimanche 2 février 2020

Une araignée au plafond



La macrophotographie (macro pour les intimes) est la technique permettant la prise de vue des petites choses, des détails, dans un but de grossissement du sujet photographié. C'est ce que Virginie nous demande de faire ce dimanche. Pour de bons résultats, il vaut mieux utiliser un objectif adapté. C'est ce que m'avait recommandé ma prof, l'été dernier, en voyant que j'aimais tout spécialement les photos de nature et de p'tites fleurs. Mais d'objectif macro, je n'en ai toujours pas. Tant pis, je ferai sans!
Je suis donc partie à la recherche de petits détails de mon environnement à mettre en évidence. Les semaines précédentes, c'est à l'extérieur que j'ai puisé mes sujets. J'avais envie de changer un peu. Et puis dehors le temps est à la pluie et à la tempête. C'est en levant le nez dans la maison que je l'ai aperçue...




Elle a élu domicile dans mon salon. Mais elle a plusieurs copines dans différentes pièces de la maison.
Je n'aime pas tellement les araignées, elles me font peur. Celle-ci, un pholque phalangide, ça va.  Elle reste tranquillement dans son coin de plafond en attendant qu'une proie se prenne dans sa toile discrète. Mais ses cousines tégénaires qui squattent le sous-sol, brrrr! Grosses, velues et rapides, elles provoquent chez moi de violentes réactions de peur et de rejet.
Pendant longtemps, j'ai essayé de me débarrasser de ces colocataires pleins de pattes en les faisant sortir, en appelant le Nini à l'aide, ou encore en allant chercher l'aspirateur...
Je ne le fais plus, me contentant de les surveiller du coin de l’œil.


semaine5
La leçon de photo : macro