jeudi 21 février 2019

Balade au bord de l'eau


Samedi dernier, nous sommes allés chercher Cara et les petits, histoire d'aérer un peu tout ce petit monde.
Depuis quelques jours, le soleil et la douceur sont au rendez-vous. La neige n'est plus qu'un souvenir en plaine et fond à vue d’œil dans le haut. Alors le Nini propose la réserve naturelle du Fanel au bord du canal de la Broye.
Le démarrage a été... difficile pour Tilulu.
Aider cet enfant à gérer ses émotions est un défi quotidien pour ses parents.
Mais une fois la paix revenue, nous avons tous pu savourer l'extraordinaire beauté du lieu.
La balade qui prend habituellement une petite heure, à une allure tranquille d'adulte, en a duré plus de trois au rythme des jeux des enfants.














lundi 18 février 2019

Cascadeurs



Il est 17h30, le Nini et moi rentrons à la maison en voiture après une visite à mon frère et sa famille.
Nous avons partagé un repas, et enfin transmis aux enfants le cadeau qui attendait depuis Noël. Mieux vaut tard que jamais!
Ils n'habitent pas très loin de chez nous, à peine une demi-heure de route.
Comme souvent, c'est le Nini qui conduit, et comme souvent quand je suis passagère, je somnole à côté de lui, et même je m'endors tout à fait.
Un choc associé à un bruit fracassant me réveille en sursaut. Je ne comprends pas, la sensation est irréelle, la voiture n'est pas dans le bon sens. Je pousse un cri, demande au Nini se qui se passe, réalise que la voiture continue à rouler alors qu'elle est inclinée de 90° sur la gauche. Cent, deux cents mètres plus loin, elle se remet sur ses quatre roues et s'arrête. On sort de la voiture un peu sonnés. J'ai juste une petite abrasion sur la main gauche. Celle du Nini (de main gauche) saigne un peu aussi, du côté la vitre fracassée, mais rien de plus. Je n'ai pas vraiment eu le temps d'avoir peur, je ne comprends juste rien et demande ce qui a bien pu se passer.
- Je crois que je me suis endormi!
Merde! Ce n'était vraiment pas le moment pour une sieste, nous étions sur l'autoroute. C'est le nez physique séparant la voie rapide et une bretelle de sortie que nous avons heurté, et c'est appuyée contre la rambarde de sécurité le long de la route que la voiture a continué de rouler, couchée sur le flanc gauche. Comme le régulateur de vitesse était enclenché, c'est à 100km/h que le choc a eu lieu.
La voiture a pris un bon coup, tu t'en doutes, elle ne roule plus.
Appel à l'assurance, à la dépanneuse. Mais où peut bien se planquer ce fichu triangle de panne pour signaler notre position?
Et voilà la maréchaussée qui rapplique pour constater les faits.
Contrôle d'alcoolémie (ouf, rien à redire de ce côté-là), déclaration, dénonciation, et on peut rentrer chez nous avec Cara appelée à l'aide pour nous servir de taxi.

Ce n'est qu'au moment d'aller me coucher, vers 1 heure du matin, que la peur est enfin venue.
Le cœur qui palpite, les mains qui tremblent,  et surtout l'esprit qui s'emballe à imaginer ce qui aurait pu se passer et les conséquences qu'une pareille cascade aurait pu avoir.





dimanche 17 février 2019

Les copines du jeudi



Ce qui nous lie, tous les jeudis, c'est une soif de grand air et de nature.
Une envie de mouvement, sans idée de performance ou de compétition.
Et bien sûr, le plaisir des moments partagés, à se raconter, papoter, se donner les dernières nouvelles.
A pied la plus grande partie de l'année, à ski ou en raquettes quand la neige est là, les chemins des environs suffisent généralement à nous satisfaire.
Peu importe la météo. On ne va quand même pas se laisser impressionner par la pluie, le vent, ou le soleil qui cogne!

Ce dernier jeudi, nous étions là toutes les six. Et la destination, le haut de la montagne.




semaine7
Ce qui nous lie / lit

mardi 12 février 2019

Rando à ski



Les quatre derniers jours de la semaine dernière, je les ai passés avec trois de mes copines de marche.
Et cette fois, nous avions troqué les chaussures de rando pour celles de ski de fond.
Quatre jours sac au dos et lattes sous les pieds, à glisser sur les pistes jurassiennes.
Nous avons parcouru une petite centaine de kilomètres, affronté la pluie, la neige, et le vent.
Quatre jours de liberté et de bonheur dans les beaux paysages du Jura suisse et français.


Le premier jour, sur les 31 kilomètres du Prévoux aux Cernets, il a plu.
Un petit peu pour commencer, puis de plus en plus.



Merci à la gentille dame qui a accepté de nous ouvrir sa véranda et de nous préparer le repas de midi alors qu'elle ne le fait pas habituellement. 
Le petit poêle à bois nous a réchauffées et a séché gants, bonnets, et vestes. 
Et hop, nous sommes reparties pour l'après-midi !



Le deuxième jour, des Cernets à la Grande Borne, la météo a été beaucoup plus clémente.
Un plaisir immense à skier, à se remplir de la beauté extraordinaire de la nature, des paysages.








Le troisième jour, de la Grande Borne aux Rochats, la météo hésite entre la pluie, la neige, et les éclaircies.
Mais qu'importe le temps, le plaisir est toujours là.
La soupe et les gâteaux des dames de la roulotte sont arrivés à point pour nous requinquer.




Le quatrième jour, la dernière étape sera un peu raccourcie.
La tempête sur les hauts du Jura décoiffe pas mal et de fortes pluies sont attendues pour l'après-midi.
Mais ce n'est pas grave.
On a fait le plein de montagne, de blanc, de glisse, de rire et d'amitié.
Et on reviendra dès que possible tester les quelques kilomètres qui restent à parcourir.






dimanche 10 février 2019

lundi 4 février 2019

La méditation et moi





C'est au bout du chemin, dans la belle ferme d'Evelyne, que j'ai passé la fin de semaine en compagnie de sept autres femmes.
Contrairement à ce que la photo pourrait laisser penser, ce n'était pas pour profiter de la neige.
Je me suis contentée d'une mini balade et, le reste du temps, de la regarder tomber par la fenêtre.
L'activité du week-end, c'était méditation, et le thème, le corps en conscience.
Cela fait quelques années maintenant que je pratique la méditation. Au départ, c'était un mercredi par mois, dans un groupe. Puis j'ai pratiqué un peu plus, de temps en temps seule à la maison,  ou lors de stages plus longs. Maintenant, c'est tous les jours. Chaque matin, à peine réveillée, je me dis "chouette, je peux prendre un peu de temps pour méditer".
Rien d'ésotérique, de sectaire, ni de religieux là-dedans ! Juste un instant de pause à l'écoute de soi.
Pour méditer, on a besoin de son esprit bien-sûr, mais c'est aussi une démarche physique, qui demande de prêter une grande attention au corps, à ses sensations, à ses manifestations physiologiques et mécaniques. Et quand on prend la peine de l'écouter, ce corps, il en a des choses à raconter, tu peux me croire!
Bref, une fin de semaine riche de nouvelles découvertes, d'enseignement, et de bonnes pratiques.






dimanche 3 février 2019

Ce qui met de la couleur dans ma vie



Pour son projet photo de la semaine, Virginie nous demande de montrer ce qui met de la couleur dans nos vies.
Pour moi, ce qui colore de façon certaine mon quotidien, ce sont les enfants.
Pas seulement les miens devenus grands.
Tous les enfants.
Mes trois merveilleux petits-fils qui accaparent une importante partie de mon cœur et de mon temps.
Mes élèves, tous beaux, attachants, surprenants, uniques.
Les petits croisés au hasard des rues, dans un magasin, un restaurant, etc.
Tous me touchent et attirent mon attention.
J'ai souvent dit que je pourrais prendre n'importe quel enfant comme le mien.
En tout cas je le crois.

Sur la photo ci-dessous, c'est Petit mammouth venu soigner sa grippe sur mon canapé.
Brûlant de fièvre, le doudou dans les bras, il s'est laissé glisser un moment dans le sommeil.
C'était il y a huit jours. Depuis, il s'est tout à fait rétabli et est en pleine forme, je te rassure ;) !

semaine 5
Ce qui met de la couleur dans ta vie