Arrivés au col du Grimsel, on savoure la vue, l'air frais, les lacs...
C'est ici que commence la longue route de l'Aar.
Au début, ce n'est qu'un petit torrent de montagne qui glougloute entre les rochers.
Il est temps pour nous aussi de reprendre la route pour redescendre.
J'aime tellement être en altitude, c'est toujours avec un petit pincement au cœur que je m'y résous.
Mais la descente à vélo a aussi un côté grisant.
Ça va vite, l'air frais siffle à mes oreilles, la route défile sous les roues, je respire à pleins poumons.
Je surveille aussi le compteur de vitesse, 30, 40, 50 km/h !!!
Heu... faut peut-être voir pour ralentir un peu... je n'ose imaginer une chute à cette vitesse!
Tout en bas, on arrive au village de Meiringen.
La rivière a déjà bien grandi!
C'est là que que Sir Arthur Conan Doyle a amené Sherlock Holmes, avant de le faire disparaître dans les chutes du Reichenbach après une lutte avec le professeur Moriarty...
C'est là aussi que nous avons prévu notre première étape.
Mais tous les hôtels étant complets ou alors hors de prix (la Suisse!!!), on doit encore pédaler 3 ou 4 kilomètres, avaler 400 mètres de dénivelé (en montée, sinon ce n'est pas drôle!), pour arriver à notre hôtel.
Pas âme qui vive pour s'occuper de l'établissement, les gérants sont en pause estivale!
Mais en tapant les bons digicodes, on accède à notre chambre qui est fort agréable.
Tout comme la vue!
Mais pas de personnel dans l'hôtel signifie qu'il n'y pas de restaurant non plus.
Et tous ceux des environs sont également fermés!
M...ince alors!
On n'imagine pas une seconde redescendre à Meiringen.
Et puis de toute façon on est claqués.
Alors on grignote quelques mangues séchées sorties des sacoches, on se balade un peu sur les réseaux (pas de personnel mais du wifi!) et hop, au lit!
Le lendemain est un autre jour.
On descend à Meiringen, on pose les vélos à la gare, et on part pour une marche de quelques heures (ça change du vélo, j'apprécie!).
On va voir de plus près les fameuses chutes du Reichenbach...
et on enchaîne avec les gorges de l'Aar
Faire du vélo, c'est bien.
Mais qu'est-ce que c'est agréable de marcher aussi!!
😉😊
quelle splendeur!
RépondreSupprimermais oui, la descente est dangereuse, tu me fais peur, là!
(et prévoir un petit quelque chose à manger, dans les sacoches ;-) je ne crois pas trop à l'adage "qui dort dîne", quand on a faim, on a faim, surtout après une journée si sportive!)
En fait, on n'avait pas vraiment faim (on avait grignoté un petit goûter en fin d'après-midi), et c'est généralement le cas quand j'ai fourni un bon effort et que je suis fatiguée.
SupprimerC'est fabuleusement beau!!!
RépondreSupprimer^_^
SupprimerAh oui, c'est vraiment très beau.
RépondreSupprimerMme Chapeau.
Oui, c'est la Suisse des cartes postales!
Supprimer;-)
Que c'est beau ! Et cette eau bleu glacier…
RépondreSupprimerJe n'ai jamais mesuré ma vitesse en descente, mais je serre les freins régulièrement, je n'aimerais pas tomber à grande vitesse et il suffit de pas rand-chose : des graviers dans un virage, un trou, un animal qui surgit.
Depuis que nous avons dû foncer pour arriver, un lundi midi, avant la fermeture d'un magasin et qu'Aurore y a laissé une dent, je me renseigne toujours à l'avance sur la présence ou pas d'un commerce et ses heures d'ouverture, surtout quand nous voyageons un dimanche ou un lundi. Nous avons parfois failli sauter un repas (avec les enfants encore petits) pour avoir traversé en vélo la Beauce, déserte en août.
Ah oui, avec les enfants, on prend encore plus de précautions!
SupprimerPour le restau, la fermeture pour les vacances n'était pas annoncée sur internet, on pensait trouver ce qu'il fallait sur place.
Mais bon, un repas sauté, avec mes réserves intégrées, j'y survis sans problèmes!
:-D