Hier, alors que je déambulais dans le parc des sculptures de la fondation Gianadda, une partie de mon esprit s'occupait d'art et admirait les belles œuvres présentées.
La Pomme de Guillaume Tell - Claude Lalanne |
Vue globale de contrepoint pour violoncelles, Arman |
Ce matin, la nouvelle est tombée, il s'en est allé.
Il y a encore cinq jours, il semblait en pleine forme et rien ne laissait présager une fin si abrupte.
Il y a une semaine, nous recevions de sa part une invitation nous conviant à fêter avec lui son soixantième anniversaire.
Et puis aujourd'hui, nous tous, sa famille, ses amis, sommes sous le choc.
Comment concevoir que plus jamais il ne nous accueillera chez lui, avec sa douceur et sa gentillesse habituelle ?
Robert Indiana, Love |
Et puis j'essaie de me mettre à la place de sa compagne.
Comment fait-on pour encaisser le choc ?
Pour envisager le jour, la semaine, l'année, la vie qui va suivre sans la présence de l'être aimé ?
Il ne me semble pas connaître cette personne mais je suis triste avec toi... C'est toujours difficile de perdre quelqu'un de proche que l'on apprécie...
RépondreSupprimerOui c'est difficile, et encore un peu irréel pour nous tous.
SupprimerMerci de ta compassion !
La seule question qui vaille et que l'on doit se poser tous les matins : "Le sapin de mon cercueil est-il toujours debout ?" Alors CARPE DIEM !
RépondreSupprimerOui, profiter de dire à nos proches qu'on les aime tant qu'on le peut encore !
SupprimerMes pensées vont vers vous...
RépondreSupprimerMerci Anne !
Supprimeroui, comment faire...
RépondreSupprimerchacun doit réinventer les réponses...
bon courage à vous tous!
Merci Adrienne !
SupprimerC'est cela, à chacun de trouver le moyen de continuer le chemin. Mais je ne sais vraiment pas comment j'arriverais à surmonter cela si cela m'arrivait. J'ai d'ailleurs interdit au Nini de me faire un coup pareil...
L'amour ne disparaît jamais !
RépondreSupprimerLa mort n'est rien.
Je suis seulement passé dans la pièce à côté.
Je suis moi, tu es toi.
Ce que nous étions l'un pour l'autre, nous le sommes toujours.
Donne-moi le nom que tu m'as toujours donné.
Parle-moi comme tu l'as toujours fait.
N'emploie pas un ton différent.
Ne prends pas un air solennel ou triste.
Continue à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.
Prie, souris, pense à moi, prie pour moi.
Que mon nom soit prononcé à la maison comme il l'a toujours été, sans emphase d'aucune sorte, sans une trace d'ombre.
La vie signifie tout ce qu'elle a toujours signifié.
Elle est ce qu'elle a toujours été.
Le fil n'est pas coupé.
Pourquoi serais-je hors de ta pensée, simplement parce que je suis hors de ta vue ?
Je t'attends, je ne suis pas loin, juste de l'autre coté du chemin.
Tu vois, tout est bien.
Henry Scott-Holland.
un texte que j'aime bien, bon courage pour surmonter cette épreuve et continuer malgré tout. amicalement
B
Oui c'est un très beau texte.
SupprimerMerci B !