dimanche 7 septembre 2014

Plus c'est haut ...



Je t'avais bien dit que je rêvais d'y retourner.
Et bien je suis chanceuse et je n'ai pas dû attendre trop longtemps !
Avec l'épouse de l'ami qui nous avait servi de guide lors de l'ascension de l'Allalin, nous sommes reparties à la conquête des sommets.
Nous deux, toutes seules comme des grandes !
Cette fois-ci, le projet devait se mener sur deux journées.
La première a été consacrée au voyage jusqu'au village de Zinal, dans les Alpes valaisannes, puis à l'ascension, à pied, des 1600 mètres de dénivelé nécessaire pour rejoindre la cabane de Tracuit.




C'est assez long (4 heures et demie de marche), ça moooonte (forcément, hein!), et le temps étant plus que mitigé, nous avons fini sous une petite pluie glaciale avec même quelques flocons sur la fin.
Alors c'est plutôt contentes que nous avons atteint la-dite cabane !








Là, repas et nuit en dortoir.

Dormir en cabane, une première pour moi !
Entre les concerts de ronflements, les gens qui se lèvent, qui allument leur lampe frontale, et la présence à 50 centimètres de moi d'un inconnu dont je sentais parfois le souffle dans mon cou (mais heuuu, va voir de l'autre côté  si j'y suis, toi ! :p ),  je n'ai pratiquement pas fermé l’œil de la nuit. Mais on va dire que je me suis quand même reposée.
Au matin, pas de grasse mat (heureusement, je n'y tenais pas vraiment ;o) !), mais un réveil (ah non, je ne dormais pas) un lever à 5 heures, un petit déjeuner à 5h30, et on se prépare à partir dans le jour naissant.



Le ciel est parfaitement dégagé, la journée s'annonce magnifique.
C'est beau, hein !!!

Arrivées au bord du glacier, il faut finir de s'équiper : chausser les crampons et s'encorder.
Nous ne sommes pas les seules, loin de là. Plusieurs cordées se préparent comme nous pour l'escalade. Mais mon amie me fait remarquer que nous sommes la seule entièrement féminine.



Au-dessus de ma tête (photo de droite), c'est lui, le Bishorn, le but de notre expédition, à quelque 900 mètres d'altitude de là.

Et c'est parti pour une lente ascension dans la neige.
Sur le glacier, quelques crevasses ici et là nous font choisir de suivre la même trace que celle des cordées qui nous ont précédées.
Nous progressons, lentement mais sûrement. L'altitude fait que chaque pas demande un effort.




Mais tout ça en vaut largement la peine.
2h et 45 minutes plus tard, nous arrivons au sommet !


Youhouhouuuu !
Et tant pis si le photographe nous a un peu raboté les pieds ...
C'était si beau, le temps y était si clément, que nous avons pique-niqué et passé une bonne heure au sommet.


Tu penses peut-être que le plus dur est fait ?
Pas du tout !
Il faut redescendre les 2500 mètres qui nous permettront de rejoindre Zinal et la voiture pour rentrer à la maison.
La descente, c'est plus rapide, mais pour moi bien plus pénible que l'ascension.
Aïe aïe aïe, ce matin, de bonnes grosses courbatures dans les cuisses sont là pour me le rappeler ...


Courbatue peut-être, mais plus que ravie de cette expédition.
Vivement la prochaine !!!





10 commentaires:

  1. chapeau les filles! quelle aventure!

    RépondreSupprimer
  2. Oh ! Oui ! C'est très beau et le lever de soleil sur le haut de la montagne, une merveille ! Bravo !

    RépondreSupprimer
  3. j'admire, j'admire!!! la prestation et le paysage :-)

    RépondreSupprimer
  4. Merci à vous toutes, les copines !
    :o)

    RépondreSupprimer
  5. Superbe, magnifique!
    (Et pas que le paysage)

    RépondreSupprimer
  6. Superbes ces montagnes... J'aime tout particulièrement les troisième et quatrième photos en descendant sur lesquelles on peut voir le lever du jour ainsi que juste le bout de la pointe de la montagne illuminée par le soleil...

    RépondreSupprimer
  7. Trop beau tes photos ! Surtout la photo de la bannière, waouh ! Ça doit être incroyable là-haut, mais je ne sais pas si je tenterai un jour l'expérience.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Là-haut, c'est le bleu du ciel qui est à nul autre pareil.
      Je ne m'en lasse pas !
      Et à ton âge, j'étais à mille lieux de me douter que je finirais par aimer l'effort physique, alors sait-on jamais !!!

      Supprimer