Vacances à vélo, la suite...

 

Au cours de son périple, l'Aar traverse plusieurs lacs, comme ici celui de Brienz aux belles eaux turquoise.

 

A vélo, la route passe un peu en hauteur, ce qui offre de jolis points de vue...

 

 

 

... comme ici à travers les chutes de Giessbach.

 

A Spiez où nous nous sommes arrêtés pour la nuit, on admire sa jolie baie sur le lac de Thoune,

et le Niesen, sa pyramide juste au-dessus!

Puis dans la ville de Thoune, là où l'Aar ressort du lac, on assiste au spectacle des surfeurs suisses qui, n'ayant pas de mer ou d'océan à disposition, utilisent l'action combinée du débit de la rivière et des écluses pour pratiquer leur sport au cœur de la ville!

 

En continuant notre chemin à travers champs et campagne,

 

 

toujours en longeant autant que possible notre rivière qui ne cesse de grossir,

on arrive à Berne, la ville fédérale (la capitale comme on le dirait dans un autre pays ;-)).

 

 

Comme il est juste midi, la foule des touristes bloque complétement la rue pour assister au spectacle de la Zytglogge !

      et c'est encore loin d'être fini, suite au prochain épisode ...

Défi 2023 , semaine 30

 

Mon premier vrai voyage à l'étranger, j'avais 14 ou 15 ans, et je l'ai déjà un peu raconté ici.
Je reprends donc ce que j'ai déjà dit...
J'avais été invitée par ma cousine Malou et son mari Tonio à les accompagner dans son Andalousie natale qu'il avait dû quitter dans les années soixante pour échapper à la misère en trouvant du travail en Suisse.
Pour rejoindre la province de Malaga par le train, à l'époque, il fallait compter trois jours de voyage.
La première nuit, on l'avait passée dans le train, dans des wagons couchettes. Une grande aventure pour moi! Et au matin, par les fenêtres du train, j'ai aperçu pour la première fois la mer, le long de la Costa Brava.

 

La deuxième nuit, nous l'avons passée dans la banlieue de Barcelone, chez quelqu'un de la famille.
Je me souviens de la chaleur étouffante, de l'appartement maintenu dans l'obscurité par de grands stores de toile verte, de la Rambla où une jeune fille de la famille nous a amenés faire une promenade le soir...

Pour la troisième journée de voyage, nous n'avions pas vraiment de places assises pour tout le monde il me semble... le train était bondé de familles qui comme nous retournaient au pays pour les vacances.

Arrivée enfin à destination, j'ai découvert le village de maisons blanches, les champs d'oliviers, les visites sans fin à toute la familles et connaissances, les conditions de vie de certaines personnes qui se contentaient de minuscules maisons au sol en terre battue, le pain si différent de celui de Suisse, les pipas (graines de tournesol grillées et salées qu'on picorait toute la journée), les calamars frits...
Et encore et toujours, cette chaleur écrasante qui ne permettait un peu d'activités que le soir.

 

Au passage, vous admirerez mes talents de photographe de l'époque,  avec photos bien floues (mon appareil, un Kodak instamatic pocket, n'aidait pas vraiment), de traviole, et même un bout de doigt devant l'objectif!

Défi photo 2023 de Virginie
semaine 30
La première fois que j'ai voyagé

vacances à vélo, ça continue...

 

Arrivés au col du Grimsel, on savoure la vue, l'air frais, les lacs...

C'est ici que commence la longue route de l'Aar.
Au début, ce n'est qu'un petit torrent de montagne qui glougloute entre les rochers.

Il est temps pour nous aussi de reprendre la route pour redescendre.
J'aime tellement être en altitude, c'est toujours avec un petit pincement au cœur que je m'y résous.
Mais la descente à vélo a aussi un côté grisant.
Ça va vite, l'air frais siffle à mes oreilles, la route défile sous les roues, je respire à pleins poumons.
Je surveille aussi le compteur de vitesse, 30, 40, 50 km/h !!!
Heu... faut peut-être voir pour ralentir un peu... je n'ose imaginer une chute à cette vitesse!

Tout en bas, on arrive au village de Meiringen.
La rivière a déjà bien grandi!

 

C'est là que que Sir Arthur Conan Doyle a amené Sherlock Holmes, avant de le faire disparaître dans les chutes du Reichenbach après une lutte avec le professeur Moriarty...

C'est là aussi que nous avons prévu notre première étape.
Mais tous les hôtels étant complets ou alors hors de prix (la Suisse!!!), on doit encore pédaler 3 ou 4 kilomètres, avaler 400 mètres de dénivelé (en montée, sinon ce  n'est pas drôle!), pour arriver à notre hôtel.

Pas âme qui vive pour s'occuper de l'établissement, les gérants sont en pause estivale!
Mais en tapant les bons digicodes, on accède à notre chambre qui est fort agréable.
Tout comme la vue!

Mais pas de personnel dans l'hôtel signifie qu'il n'y pas de restaurant non plus.
Et tous ceux des environs sont également fermés!
M...ince alors!
On n'imagine pas une seconde redescendre à Meiringen.
Et puis de toute façon on est claqués.
Alors on grignote quelques mangues séchées sorties des sacoches, on se balade un peu sur les réseaux (pas de personnel mais du wifi!) et hop, au lit!

Le lendemain est un autre jour.
On descend à Meiringen, on pose les vélos à la gare, et on part pour une marche de quelques heures (ça change du vélo, j'apprécie!).

On va voir de plus près les fameuses chutes du Reichenbach...

 

 et on enchaîne avec les gorges de l'Aar

 

Faire du vélo, c'est bien.
Mais qu'est-ce que c'est agréable de marcher aussi!!

😉😊

Vacances à vélo, le départ

 

 

Lundi dernier, frigo vidé, sacoches remplies et motivation au top, le Nini et moi enfourchons nos bécanes pour...

... aller prendre le train à la gare la plus proche!

Mais pourquoi donc commencer des vacances à vélo par 3-4 heures de train?
Je vous explique!

Le projet des vacances, concocté par le Nini, c'est de suivre à vélo le parcours de l'Aar, une rivière qui traverse une bonne partie de la Suisse. Et comme tous les principaux cours d'eau du pays, elle prend sa source au sommet des alpes, dans le massif de l'Aar-Gothard. Rejoindre le point de départ de la rivière par nos propres moyens nous aurait demandé plusieurs jours de vélo supplémentaires, et nous n'étions pas sûrs d'en être capables.
Donc voilà, on prend le train!

Voyager avec son vélo dans les trains régionaux, c'est facile. L'accès aux wagons est simple et il y a de la place.
Sur les plus grandes lignes, en plein mois de juillet, c'est nettement plus pénible! On n'est pas les seuls à avoir eu cette idée lumineuse, les quelques places disponibles en bout de wagon ne suffisent pas, les vélos s'entassent avec peine, il faut pouvoir les porter pour les installer (et un vélo électrique, c'est horriblement lourd!)... Bien sûr on gêne un peu le passage, et on se fait regarder de travers ou enguirlander par les contrôleurs du train. 😕

Mais on y arrive, et à un peu plus de midi, à Oberwald, on quitte le rail pour enfin monter sur nos vélos.
On n'est pas encore à la source de l'Aar, que nenni!
Pour y parvenir, il faut grimper jusqu'au col du Grimsel, soit 900 mètres de dénivelé sur 12 kilomètres environ.

 

Vous la voyez, la jolie route qui slalome jusqu'au sommet? C'est là que nous allons!

Alors oui, ça monte!
Même à cette altitude, le soleil tape fort, il n'y a pas de piste cyclable, on emprunte la même route que les voitures et les camions. Et comme mon angoisse est de ne pas avoir assez de réserve d'énergie dans ma batterie pour tout le trajet du jour, j'économise en ne mettant que peu d'assistance électrique.
Mais tout va bien! on est heureux de démarrer l'aventure, les voitures sont dans l'ensemble très attentives et respectueuses des cyclistes, le paysage est somptueux, et on n'est pas peu fiers, après une bonne heure d'efforts, d'arriver au sommet, là où l'Aar prend sa source!

 

Défi 2023 , semaine 29

 

Menu 'fond de réfrigérateur' la veille du départ en vacances...

 

Défi photo 2023 de Virginie
semaine 29
Tous à table

A bicycleeeeetteuh

 

Avec le Nini et une amie, on a fait une chouette balade à vélo ce dernier samedi.
Pas mal de kilomètres et de dénivelé (merci l'assistance électrique!) pour découvrir de nouveaux chemins et de nouvelles perspectives sur notre montagne.

 

C'était bien!
Un bon entrainement pour les six à neuf jours qui suivront (durée variable en fonction de notre motivation!).
Car dès aujourd'hui, le Nini et moi, on est partis avec nos bécanes sur les routes de Suisse pour quelques jours de vacances.
Pas d'ordinateur dans les sacoches, juste un téléphone, je ne serai sans doute pas très présente ici et sur les blogs.
Mais je raconterai sûrement à mon retour...