samedi 28 avril 2012

Corcovado, troize

Après la nuit la plus pourrie que j'aie passée depuis longtemps (crise de claustrophobie dans notre mini-tente, chaleur étouffante, et surtout, ronflements supersoniques de la part d'un autre campeur qui avait réussi à s'endormir, lui ) je suis bien contente que le réveil ait été fixé à 4h. Je n'ai d'ailleurs même pas eu besoin de me réveiller puisque je n'ai pas dormi (ou si peu).
Le temps de tout empaqueter, et c'est reparti pour la rando.






Cette fois-ci, notre itinéraire longe en bonne partie la plage.
Marcher sur des plages du Pacifique complétement vierges et préservées puisque nous sommes toujours dans le parc national, c'est boôôôôô !
Je ne sais plus où donner des yeux et de l'apn pour ne rien en perdre. 
Mais marcher dans le sable, c'est aussi TRES pénible.
Et en plein soleil, il fait chaud, très chaud même.
Heureusement que notre guide et sa machette sont là pour assurer le ravitaillement !



Et la baignade dans l'eau douce et fraîche de la rivière, ça fait un fichu bien, aussi !
Même pas eu peur des crocodiles, on a cru Alvaro qui nous a dit qu'il n'en avait jamais vu par là...


Après 6-7 heures de marche, voilà le poste de garde !
Je suis contente de le voir arriver car je suis très fatiguée. Mais triste aussi de quitter cet endroit exceptionnel.




Allez, plus que 3 kilomètres à pied, toujours dans le sable et sous un soleil de plomb, puis une heure à se faire balloter dans un 4x4 sur une route magnifiquement bien pourvue en nids de poule, et on arrive à Puerto Jimenez.

Petit tour de village...




... et je me m'écroule comme un caillou dans mon lit, sous le ventilo, la soirée à peine entamée.

Mais c'est pas grave puisque le lendemain, on se lève à 5h pour aller reprendre le bus qui nous ramènera à San José, à 8h de route de là.

8 commentaires:

  1. Gilles a eu, un gros coup de stress, une fois dans une tente comme celle là, à Guéret, il a cru mourir. Pour le reste je crois bien que je suis en panne de qualificatifs... Ça ressemble drôlement à l'idée qu'on se fait du paradis, ce coin!!! A part pour les crocos... Vous devez avoir des mollets en acier après une journée à crapahuter dans le sable! Mais le coup des noix de coco sur la plage, trop génial!!! Quel formidable voyage vous avez fait...

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    1. Aïe, pour Gilles, je compatis !
      J'ai eu aussi une grosse crise de panique dans ma mini-tente. Hyper pénible et flippant comme sensation. Je ne crois pas avoir déjà vécu ça avant.
      La tente servait surtout à nous protéger des moustiques puisque nous dormions sous un couvert, mais je n'ai pas pu me résoudre à m'y enfermer. J'ai "dormi" la tête à l'extérieur, et tant pis pour la dengue ou la malaria...

      Mais tout le reste de l'expédition était effectivement au top du top.

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    1. Ni hôtel, ni transat, juste la beauté de l'océan et de la jungle. Ça avait comme un petit air de paradis !

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  3. Ahh, je retournerais bien y faire un petit tour !

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    1. Moi aussi, tu penses !
      Faudrait réussir à dénicher pumlichou, la prochaine fois ;) !

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  4. Super bô, comme d'hab ;) J'aime beaucoup la photo des petits palmiers sur leur presqu'île.
    "Pumlichou", hihi ! Z'avez pas changé ;)

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    1. Oui, pumlichou est un pote à nous qui malgré (à cause de ?) ce joli petit surnom dont on l'a affublé n'a pas daigné nous montrer un poil de moustache...

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