En vrac

J'ai renvoyé ce matin mes petits élèves à la maison pour deux semaines de vacances. Je crois qu'ils en avaient bien besoin, et la maîtresse aussi.

Depuis le début de la semaine, il a fait tellement beau et chaud que les petites robes, shorts et autres sandales ont refait leur apparition, les enfants ont repris possession des jardins jusqu'à pas d'heure, et avec ma voisine, on a eu des envies de panachés sur la terrasse.
Bon y'avait aussi les très prudents qui, fidèles au vieux principe qui dit qu'en avril gnagnagnagna... , n'ont pas osé tomber la veste et ont eu beaucoup trop chaud.

J'ai retrouvé ma Linou qui était partie en camp de neige avec sa classe de lycée. C'était drôle de la savoir faire du snowboard alors qu'ici on sortait les vêtements d'été.

J'ai presque bouclé ma valise. Elle ressemble à la hotte du père Noël, bourrée de tous les cadeaux que les gens d'ici nous ont chargés de transmettre aux Mauriciens. Je connais un petit bonhomme âgé d'à peine six semaines qui va être drôlement gâté.

Nous décollons demain de Genève direction île Maurice. La maison et le chat restent sous bonne garde. Ma fille (numbertwo) n'a pas de vacances et est donc chargée de nourrir le fauve et de ramasser ses vomis de croquettes qu'il laisse partout dans la maison depuis quelque temps.
Oui, la vie est dure pour ma pauvre poulette !
Mais elle se rattrapera au mois je juin. A ce moment-là, c'est nous qui la regarderons, avec envie, partir rendre visite à Tilulu et ses parents.