lundi 18 février 2019

Cascadeurs



Il est 17h30, le Nini et moi rentrons à la maison en voiture après une visite à mon frère et sa famille.
Nous avons partagé un repas, et enfin transmis aux enfants le cadeau qui attendait depuis Noël. Mieux vaut tard que jamais!
Ils n'habitent pas très loin de chez nous, à peine une demi-heure de route.
Comme souvent, c'est le Nini qui conduit, et comme souvent quand je suis passagère, je somnole à côté de lui, et même je m'endors tout à fait.
Un choc associé à un bruit fracassant me réveille en sursaut. Je ne comprends pas, la sensation est irréelle, la voiture n'est pas dans le bon sens. Je pousse un cri, demande au Nini se qui se passe, réalise que la voiture continue à rouler alors qu'elle est inclinée de 90° sur la gauche. Cent, deux cents mètres plus loin, elle se remet sur ses quatre roues et s'arrête. On sort de la voiture un peu sonnés. J'ai juste une petite abrasion sur la main gauche. Celle du Nini (de main gauche) saigne un peu aussi, du côté la vitre fracassée, mais rien de plus. Je n'ai pas vraiment eu le temps d'avoir peur, je ne comprends juste rien et demande ce qui a bien pu se passer.
- Je crois que je me suis endormi!
Merde! Ce n'était vraiment pas le moment pour une sieste, nous étions sur l'autoroute. C'est le nez physique séparant la voie rapide et une bretelle de sortie que nous avons heurté, et c'est appuyée contre la rambarde de sécurité le long de la route que la voiture a continué de rouler, couchée sur le flanc gauche. Comme le régulateur de vitesse était enclenché, c'est à 100km/h que le choc a eu lieu.
La voiture a pris un bon coup, tu t'en doutes, elle ne roule plus.
Appel à l'assurance, à la dépanneuse. Mais où peut bien se planquer ce fichu triangle de panne pour signaler notre position?
Et voilà la maréchaussée qui rapplique pour constater les faits.
Contrôle d'alcoolémie (ouf, rien à redire de ce côté-là), déclaration, dénonciation, et on peut rentrer chez nous avec Cara appelée à l'aide pour nous servir de taxi.

Ce n'est qu'au moment d'aller me coucher, vers 1 heure du matin, que la peur est enfin venue.
Le cœur qui palpite, les mains qui tremblent,  et surtout l'esprit qui s'emballe à imaginer ce qui aurait pu se passer et les conséquences qu'une pareille cascade aurait pu avoir.





18 commentaires:

  1. Oh, quelle frayeur!
    Ce devait être irréel de rouler sur deux roues...

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    1. Complétement irréel! Je ne savais pas si j'étais vraiment réveillée ou encore endormie. C'est sans doute pour ça que je n'ai pas eu vraiment peur.

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  2. oh oui! peur rétrospective chez moi aussi en te lisant! c'est comme ça qu'a eu lieu l'accident mortel dont ma belle-soeur et sa fille ont été victimes, s'endormir au volant sur une autoroute de France où aucun parapet n'était là pour empêcher l'auto de finir dans une nature peu accueillante...
    Tu ne dormiras plus, désormais, dans l'auto

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    1. Oh oui, tu as déjà parlé de ce drame. Désolée de réveiller de si terribles souvenirs :( !
      Nous avons eu une chance incroyable de s'en sortir à si bon compte.
      Quant à ne plus dormir en voiture, je ne suis même pas sûre...

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  3. Ouah quelle angoisse! Moi depuis un accident il y a 20 ans je ne suis plus du tout zen en voiture ...

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    1. Je ne suis pas très angoissée de nature même si je suis consciente qu'un accident peut arriver à tout moment. On verra, je serai peut-être quand même un peu plus vigilante en tant que passagère.

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  4. tout est bien qui finis bien ! plus de peur que de mal comme on dit. Normalement, vous pouvez rouler tranquille, peu de chance de vous rendormir au volant ;-)

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    1. Ah ben oui, j'espère que ce genre de cascade n'arrivera plus !

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  5. Oh purée quelle angoisse !
    Heureusement plus de peur que de mal...
    Bisous à vous deux

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    1. Oui tout va bien, ne t'inquiète pas!
      Bisous sœurette!

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  6. Oh, mais quelle frayeur rétrospective ! Ouf, vous allez bien tous les deux.
    C'est ma grande peur, lors des trajets nocturnes, puisque nous avons perdu des êtres chers de cette façon, si bien que je reste toujours éveillée le soir en tant que passagère. Mais un matin vers 5h, j'ai relâché ma vigilance en arrivant au péage et j'ai dû m'endormir deux secondes, c'est la barrière (bien rembourrée de mousse) qui m'a arrêtée. Depuis, je redouble de précautions.

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    1. C'est si vite arrivé, de relâcher sa vigilance un moment. Les voitures ne sont pas encore assez intelligentes pour empêcher ça mais par contre les plus récentes nous protègent mieux. La béhèm du Nini est morte (dégât total, verdict de l'expert de l'assurance) mais nous n'avons que de mini égratignures!

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  7. Et lorsque vous serez remis de vos émotions, pour rire, essayez de regarder un épisode (je ne sais pas si on les trouve quelque part) de Coin-coin et les zinhumains.

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    1. J'ai trouvé une bande annonce. Ils ont fini sur le toit, les pauvres, et ça m'a fait rire!

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  8. J'ai encore des frissons en y repensant... Je préfère ne pas trop penser à ce qui aurait pu se passer si vous aviez dévié à un autre endroit (dans le tunnel) ou si vous n'aviez pas eu votre ceinture, ou si... Brrrr.

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    1. Avec des si, hein ...
      Autant se dire qu'un truc pareil ne peut pas se reproduire tous les jours et qu'on est bon pour un moment ;) .
      Bisous ma douce ♥ !

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  9. j'en ai la chair de poule, vous l'avez échappé belle !
    Et donc au final le régulateur de vitesse je trouve ça dangereux car normalement quand on s'endort au volant on a tendance à ralentir. Toute jeune ça m'est arrivé aussi de m'endormir, oh surement un quart de seconde, quand j'ai ouvert les yuex je n'ai rien compris j'avais un talus en face, ma voiture a tapé sur le côté, la roue a déjanté. je n'étais pas fière ! 4h00 du matin, j'ai changé ma roue en me cachant à chaque voiture qui passait, j'avais peur de faire une mauvaise rencontre et je suis rentrée bien éveillée !

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    1. Oui, je trouve aussi que le régulateur de vitesse a des effets pervers. Et ces voitures qui font tout toutes seules aussi. Le seuil de vigilance s'abaisse dangereusement.
      Aïe aïe ta mésaventure! Là aussi ça aurait pu finir plus mal.

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